🕣Période de l’expédition trail Dolomite

• La période idéale est du 15 juin au 15 juillet et du 15 aout au 20 aout

   

L’étude du projet et la réservation devra se faire 10 à 6 mois avant la date souhaité

〽️Programme ©Expédition Trail Dolomite Italie

Voici un exemple de programme d’itinérance trail, possibilité de séjour étoile.

Jour -1 – Transfert Italie 

Vol Toulouse – Venise
 ✈
🚆Transfert bus Falcade
🏡 Nuit – Falcade

Jour 1 – Falcade – Pènia 

19km et 1600m D+
Notre expédition dans les Dolomites débute au charmant village de Pera, en Italie. Dès les premiers instants, nous gagnons rapidement de l’altitude pour franchir notre premier col, le Passo Antermoia, perché à 2 780 mètres. Ensuite, dans ce vaste dédale de roche calcaire, nous poursuivons notre ascension en passant plusieurs cols emblématiques, comme le Pas de Molignon, et parcourons de magnifiques lignes de crêtes. Chaque étape nous offre des panoramas à couper le souffle, révélant la grandeur et la beauté sauvage des Dolomites.
🥪Ravitaillement :
11km Rifugio Alpe di Tires
🏡Nuit : Rifugio Sasso piatto 2300m

Jour 2  – Pénia – Corvara (Coup de cœur❤️) 

22km et 2100m D+
Lors de cette deuxième étape, nous traverserons entièrement deux vastes massifs des Dolomites. Nous commencerons par les pics Grohmannspitzen, trois imposantes pointes de calcaire qui s’élèvent jusqu’à 3 126 mètres. Ensuite, nous aurons la chance de découvrir les spectaculaires tours de Sella, un ensemble de quatre sommets culminant à plus de 2 600 mètres d’altitude.

🥪Ravitaillement :
5km – Rifugio Vicenza
7km – Utia Toni Demetz
10km – Col routié Passo Stela 
18km – Rifugio Franco Cavazzo
🏡Nuit village Corvara in Badia 

Jour 3 – Corvara – Sennes Hüttes (Etape reine )

32km et 1800m D+
Après une nuit de repos bien méritée au village de Corvara, nous reprenons notre itinérance à travers les Dolomites en traversant une magnifique forêt qui borde le sentier. Progressivement, notre chemin s’élève, nous guidant au cœur du vallon préservé du Parc Naturel de Fanes-Sennes. Autrefois façonnée par les glaciers, cette ancienne vallée est aujourd’hui dominée par de majestueux sommets calcaires, tels que le Pic de Lavarela, culminant à 3 055 mètres, et la puissante barre rocheuse de Dales Diesc, à 3 026 mètres. À mesure que nous progressons, le paysage révèle toute la splendeur sauvage de cette région unique.

🥪Ravitaillement :
22km – Rifugio Fanes
🏡Nuit : Rifugio Sennes Hüttes

Jour 4 – Sennes Hûttes – Vallendro

26km et 1800m D+
Notre itinéraire nous mène au bord du majestueux Lago di Braies, l’un des plus beaux lacs des Dolomites, offrant un cadre exceptionnel pour un petit-déjeuner en terrasse au bord de l’eau. Nous prendrons également le temps de visiter la charmante chapelle de Braies, construite en 1907 pour accueillir les mariages des villageois. Tout au long de ce parcours, des panoramas spectaculaires s’offrent à nous, notamment sur le Seekofel (ou Croda del Becco), qui culmine à 2 810 mètres et domine les environs de sa silhouette imposante.

🥪Ravitaillement :
9km – Lago di Braies
20km – Col Brückel ( hotel)
23km – Rifigio Piazza
🏡Nuit : Rifugio di Vallendro

Jour 5 – Vallendro – Pieve Cadore

27km et 1800m D+
Après une première montée, nous atteindrons le col où se trouve la chapelle Chiesetta San Bernardo, édifiée en 1923 pour protéger les alpinistes. De là, un panorama exceptionnel s’ouvre sur le parc naturel des Cime ainsi que sur les lacs scintillants des Pianis. Au pied du Sassi di Sesto (Sextenstein), qui s’élève à 2 539 mètres, nous allons faire une belle descente en trail sur une nouvelle vallée aux paysages spectaculaires pour rejoindre le village pittoresque de Moos (Moso).

🥪Ravitaillement :
14km – Rifigio Dreizinnenhütte
🏡Nuit : Village de Pieve Cadore

Jour 6 – Transfert Venise

🚆 7h328 Train Pieve – Venise
🏡 Nuit a venise

Jour 7 

Vol Venise – Toulouse
 ✈ Volotea
départ de venise 15h50 Arrivé Toulouse 17h45

〽️Niveau de l’expédition trail Dolomites

A partir du niveau intermédiaire 3/5 – Grille niveau

Etre capable de faire 25km et 1300 m de dénivelé positif par jour.
Pistes et sentiers de montagne non techniques.

Appréhension vertige : Faible 1/3 – Grille vertige

Quelques passages en flan de montagne avec ouverture sur la vallée avec des pentes moyennes de moins de 30° notamment.

Activité interdite aux femmes enceintes et aux personnes ayant un problème médical qui pourrait entraîner des complications lors de la pratique d’une activité physique.

💰Tarif de ©l’expédition trail en Italie Dolomite

Ce parcours a été reconnu en 2025, je propose ce voyage uniquement en devis pour les demandes groupe et exclusif

Je vous propose une étude en fonction des options choisies afin de faire un devis adapté en mode “économie” ou “confort”.

• 1 100 à 1 250 €  par personne sur une base de 4 trailleurs
• 1 000 à 1 100€  par personne sur une base de 6 trailleurs
• 900 à 1 000€  par personne sur une base de 8/10 trailleurs

Il est conseillé de ne pas acheter les billets de vols internationaux a prés la confirmation du départ.

• Possibilité qu’un accompagnant non trailleur se positionne en tant que chauffeur, Voir le projet en commun.
• Possibilité de prendre l’assurance annulation et rapatriement à plusieurs (souvent les banques proposent leur services par paiement de CB, à vérifier)

🎒Matériel à emporter pour les  » ©trail voyage « 

4-1) Votre tenue au moment du stage.

• Une paire de chaussures de trail ( bonne accroche ) ayant déjà servie.
• Un short ou fuseau.
• Tee-shirt respirant.
• Porte gourde ou camelbak (environ 1 litre 500)
• Barre de céréales ou boisson énergisante
• Lunette de soleil et casquette

4-2) Votre sac camelbak . (sac sous siège)

Ce sac doit être limité à 2 kg. Il est juste destiné au portage des affaires lors des circuits trail en montagne.

• Tee-shirt de rechange
• Coupe-vent
• Couverture de survie

4-3) Votre sac de vie pour les hébergements. Valise 55 x 35 x 25 cm

• Une paire de chaussettes et sous-vêtements de rechange.
• lampe frontale
• Affaire de trail thermique
• Bonnet et gants
• Polaire ou doudoune
• Affaire de rechange pour chaque jour du voyage.
• Affaire de toilette (petite serviette, brosse à dents, dentifrice, savon).
• Complément énergisant (Barre de céréales et boisson).
• Petite pharmacie avec votre traitement personnel (gaze, elastoplaste, antalgique, pansements double peau, boules quies)
• Téléphone portable (conseillé)
• Votre appareil photo 
• Vos papiers identité, argent de poche.
• Assurance qui prend en charge l’annulation et le rapatriement (Carte bleue, carte CAF, assurances diverses…)
• Certificat médical de moins de 6 mois.

4-4) Equipement mal adapté

Toute personne au moment du départ qui aura une tenue ou un équipement mal adapté, se verra refuser la sortie. Aucune indemnité ne sera versée.

Récit de notre Trail Voyage – Dolomites 2025

Courir dans les Dolomites, c’est entrer dans un livre d’histoire ouvert sur des paysages irréels. Une semaine durant, notre groupe de voyageurs-trailler a traversé ces montagnes sculptées par les anciens récifs tropicaux, avec cette sensation unique de progresser dans un décor qui change à chaque virage. Dès l’arrivée au Lago di Braies, le ton est donné : l’eau miroir, les falaises abruptes, la lumière rasante… un cadre qui force presque à ralentir pour mieux regarder.

Lago di Braies : la carte postale vivante des Dolomites

Carte postale sur Lago di Braies

Le Lago di Braies, surnommé le plus beau lac des Dolomites, ouvre notre voyage comme une carte postale grandeur nature. Son eau immobile reflète les parois calcaires qui l’entourent, créant un décor presque trop parfait pour être vrai. Après en avoir fait le tour, nous prenons rapidement de la hauteur pour suivre une succession de lignes de crête.
Là-haut, l’ambiance change : les pelouses alpines ondulent sous le vent, les roches blanches affleurent comme des sculptures naturelles, et l’on se croirait presque en Irlande tant le paysage mêle douceur et rudesse. Un premier chapitre idéal, où chaque foulée donne envie d’aller voir ce que les Dolomites réservent encore.

Lago di Sorapis – Le turquoises des Dolomites

Le lendemain, c’est l’un des joyaux du voyage : la montée vers le Lago di Sorapis. Après un long sentier accroché à la montagne, nous découvrons son incroyable eau turquoise, si vive qu’elle semble éclairer elle-même la vallée. Mais l’aventure continue : depuis ses rives, nous avons suivi une succession de lignes de crête, parfaitement suspendues au-dessus des Dolomites. Une itinérance unique, où chaque pas offrait un nouveau panorama, où les pics s’entremêlaient à perte de vue, et où le lac, vu d’en haut, devenait une gemme posée dans un écrin de roche. C’est l’un de ces moments où courir donne la sensation de flotter entre ciel et terre.

Les trois Cimes – les pyramides des Dolomites

Les Tre Cime marquent ensuite un changement de dimension : ces trois monolithes plantés comme des cathédrales minérales nous rappellent que les Dolomites sont autant un terrain de jeu qu’un sanctuaire. Ici, l’air semble vibrer, la lumière glisse sur les parois, et l’on ressent cette excitation unique de courir au cœur d’un massif légendaire.
Les sentiers qui serpentent au pied des géants offrent des passages aériens, des promontoires naturels et des panoramas qui donnent presque des ailes. Le groupe avance soudé, chacun trouvant son rythme, chacun encourageant l’autre — et les moments de silence partagés en disent souvent plus long que les mots. On court avec le souffle court, mais le sourire large, porté par une ambiance tout simplement incroyable.

Tor di Tofona –  Au cœur de l’histoire

360 depuis le Tofona Dolomites

L’Histoire devient presque palpable au Tor des Tofana. Ici, les montagnes portent encore les cicatrices de la Première comme de la Seconde Guerre mondiale : des kilomètres de galeries ont été creusées directement dans la roche pour défendre le Tyrol, un réseau souterrain colossal où soldats, outils et stratégies se mêlaient dans l’ombre du calcaire. Traverser ces tunnels aujourd’hui, c’est replonger dans une époque d’une dureté inimaginable, où les hommes luttaient au milieu de la glace, du vide et du silence.

Puis la lumière revient… et avec elle une émotion totalement différente.
Courir sur les Tofana, c’est traverser un véritable désert blanc de calcaire, immense, lumineux, minéral — un décor presque lunaire où chaque foulée donne l’impression de flotter au-dessus du monde. On avance, on grimpe, on bascule dans les pierriers puis sur les arêtes, et à chaque virage, un panorama à 360° nous arrête net, quelque part entre vertige et émerveillement.

Et au-delà de la performance, il reste l’essentiel : être ensemble, partager les souffles courts, les fous rires, les petites pauses improvisées et ce privilège rare… ressentir la montagne avec intensité, en liberté, en légèreté, pleinement vivants.

Cima d’Ambrizzola – Les aiguilles vivantes des Dolomites

Le mouton de Saas – Mouton de Tyrol

La montée vers la Cima d’Ambrizzola nous plonge dans l’une des atmosphères les plus envoûtantes du voyage. Ici, les Dolomites prennent une allure presque mystique : de longues aiguilles de calcaire, taillées à vif, émergent comme des lames dressées vers le ciel. La brume s’effiloche autour d’elles, glissant dans les anfractuosités, disparaissant puis revenant, comme un souffle ancien qui habite encore ces cimes. Les rayons de soleil percent parfois ce voile mouvant, dessinant des colonnes de lumière qui caressent la roche avant de s’évanouir. On court dans un décor qui semble respirer, tantôt tranchant, tantôt doux, toujours saisissant.

C’est dans cette ambiance suspendue que l’on rejoint les alpages, vastes plateaux où la minéralité laisse place au vivant. Les cloches résonnent au loin, et un mouvement blanc attire notre regard : un mouton de Saas, avec ses longues oreilles pendantes, presque disproportionnées, avance tranquillement entre les blocs de calcaire. Cette race rare, héritière d’un pastoralisme ancestral, semble à elle seule raconter les siècles d’estive qui ont façonné ces montagnes. Ici, les troupeaux montent depuis des générations, suivant des traditions intactes, rythmées par les migrations, les familles d’éleveurs et la culture alpine.

Cette rencontre inattendue — ce « mouton-lapin » comme certains l’ont surnommé sur le moment — devient l’un de ces souvenirs qui marquent. Comme si la montagne, après nous avoir impressionnés par ses lignes de crête et ses aiguilles acérées, décidait soudain de nous offrir un clin d’œil tendre, pastoral, profondément humain. Une parenthèse apaisante au cœur d’un massif sculpté par les forces les plus brutes.

Marmolada – Le dernier glacier des Dolomites

Et puis vient la Marmolada, véritable reine silencieuse des Dolomites. Dès les premières pentes, l’atmosphère change :

l’air se fait plus vif, plus sec, les sons se tassent, comme absorbés par les parois de calcaire qui se dressent autour de nous. L’ascension vers le Mont Penia nous mène peu à peu dans un univers minéral où la végétation disparaît et où seules les pierres, le vent et nos pas témoignent encore du mouvement.

Devant nous, le glacier apparaît enfin — une langue de glace striée, marquée par les années, comme un parchemin géant sur lequel le temps laisse ses cicatrices. La lumière accroche ses reliefs, des éclats bleutés se devinent sous la surface, et le froid qui émane du névé nous enveloppe d’un souffle ancien. On sent immédiatement que l’on marche sur quelque chose de rare, de fragile, de précieux.

Chaque pas vers le sommet résonne comme une rencontre avec une époque révolue. En levant les yeux, on imagine les tranchées sculptées autrefois dans la glace pendant la Grande Guerre : hommes, outils, vies entières prises dans un combat où la montagne elle-même était l’adversaire. Aujourd’hui, il ne reste qu’un murmure, un écho porté par le vent.

Là-haut, au pied du Mont Penia, le groupe s’arrête presque instinctivement. Un silence dense, profond, nous enveloppe. Ce n’est pas un silence vide : c’est un silence plein d’émotion. Chacun contemple le glacier, conscient que cette beauté se retire année après année. Que cette immensité glacée, autrefois imposante, vit ses dernières décennies.

La vue est grandiose, mais le sentiment est double : émerveillement devant cette puissance gelée, mélancolie face à sa disparition annoncée. On regarde, on respire, on mesure… et on sait que cette étape ne sera pas seulement un souvenir de trail, mais un souvenir de conscience. Une rencontre avec un géant qui fond lentement, et que nous aurons eu la chance de frôler du bout de nos chaussures.

En termes

Chaque étape se termine dans un refuge de montagne où nous retrouvons un rituel devenu sacré : un chocolat chaud fumant, partagé devant la vue grandiose des Dolomites. Ces pauses, parfois plus marquantes que les sommets eux-mêmes, ont créé une ambiance chaleureuse et soudée. On débriefe les passages techniques, on rigole des glissades, on savoure la journée… et on recharge le cœur autant que les jambes.

Ce Trail Voyage 2025 restera comme une aventure sportive, humaine et historique. Une semaine où l’effort rassemble, où les paysages bouleversent et où chaque instant partagé renforce le sentiment d’avoir vécu quelque chose de rare — un voyage qui ne se court pas seulement avec les jambes, mais aussi avec l’âme.