le dahu ariégeois

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Les cols de l'Espoirs - Pyrénées

Sur les traces des passeurs de la deuxième guerre - Pyrénées.

Sur les plateaux d’estive, venez revivre une des grandes aventures des chemins de la liberté ayant eu lieu durant la seconde guerre mondiale.  Des passages souvent risqués que des hommes et des femmes ont franchis, au péril de leur vie, afin de rejoindre l’Espagne.

Denis accompagnateur en montagne sur l’histoire, vous propose deux randonnées “Histoire en Ariège” :

L’aventure de Piston le Passeur Ariégeois et Le passage tragique du roc de Miglos

Prestation marquée valeur Parc Naturel Régional.

> Si vous venez de loin, contactez nous pour avoir des bons plans d’hébergement en Ariège au plus proche du lieu de la sortie.

Les plus de la journée

✅Encadrement par un accompagnateur en montagne diplômé
✅Accompagnateur spécialisé dans l’histoire locale.
✅Outils pédagogiques.

🕣Dates des sorties Cols de l’espoir Pyrénées avec DenisEquipe Dahu

    • Mercredi 9 juillet 2025 – Histoire de Piston passeur Ariégeois
      8h30 à l’étang du Port de Lerz
      Découvrez Denis

Les premières réservations réajustent le calendrier. Vous pouvez nous contacter pour nous proposer une nouvelle date.

  • Histoire de Piston – Le mont Ceint

A partir du niveau  Bon marcheur 3-/5Grille niveau

Etre capable de faire 500 m de dénivelé positif
Pistes et sentiers de montagne peu techniques.
Possible pour les enfants à partir de 10 ans

Appréhension vertige : faible 1/3Grille vertige

Un passage en flan de montagne avec une ouverture sur la vallée et des pentes moyennes de moins de 30°

  • Histoire du passage tragique du roc de Miglos

A partir du niveau  Bon marcheur 3/5Grille niveau

Etre capable de faire 700 m de dénivelé positif
Pistes et sentiers de montagne non techniques.
Possible pour les enfants à partir de 15 ans

Appréhension vertige : inexistant 0/3Grille vertige

 

Activité interdite aux femmes enceintes et aux personnes ayant un problème médical qui pourrait entraîner des complications lors de la pratique d’une activité physique.

🪙Tarif journée (Professionnel spécialiste en histoire)

  • 33€ par adulte.
  • 25€ par enfant
  • 10€ de remis pack Tribut (a partir de 4 personnes)
  • 240€ le groupe (max 12 personnes par guide)
  • Mode exclusif sur devis.

Option

  • 12€ le pique nique du terroir (uniquement demande groupe)

✅Le tarif comprend :

  • L’organisation, la responsabilité civile,  l’accompagnement en montagne.
  • Le matériel pédagogique.

❌Le tarif ne comprend pas :

  • Les transports, l’alimentation et les assurances rapatriement et annulation.
  • Nous pouvons vous proposer une assurance journée.
    Voir nos conditions de ventes
 

🎒 Matériel à emporter pour les sorties randonnées à la journée

4-1) Votre tenue au moment du départ

  • Une paire de chaussures de marche agrippante.
  • Une veste imperméable en cas de pluie.
  • Pantalon ou short de randonnée
  • Vêtement chaud en cas de froid.
  • Téléphone portable.

4-2) Sac à dos

  • Une paire de lunettes de soleil, crème solaire.
  • Une gourde d’1 litre minimum. (pas de poche à eau, risque de gel en hiver)
  • Barre de céréales.
  • Votre pique-nique pour les sorties à la journée.
  • Votre appareil photo et jumelles (optionnel)
  • Vos papiers d’identité, argent de poche.
  • Assurance rapatriement (carte bleue, carte caf, assurances diverses)

4-3) Equipement mal adapté

Toute personne au moment du départ qui aura une tenue ou un équipement mal adapté, se verra refuser la sortie. Aucune indemnité ne sera versée.

🕵️‍♂️ Les passages à travers les Pyrénées ariégeoises 1940-1944
  • Introduction

Randonnées de la mémoire, Chemin de la liberté de la seconde guerre mondiale de 1940 à 1944. Les Pyrénées Ariégeoises ont permis à des hommes, des femmes et des enfants d’échapper à l’oppression nazie. 
Ils ont gagné l’Espagne grâce à des hommes anonymes qu’on a appelé les passeurs.

  • La frontière des Pyrénées

A la suite de l’Armistice de Rethondes du 22 juin 1940 entre la France et le Reich Hitlérien, le pays est séparé en deux par une ligne de démarcation séparant la zone nord, occupée par les troupes allemandes, de la zone sud placée sous l’autorité du gouvernement de Vichy présidé par le maréchal Pétain. Hitler n’a pas reçu l’accord de Franco pour traverser l’Espagne.
Géographiquement, l’Ariège est située sur la frontière espagnole et andorrane. Les deux pays frontaliers ont alors un statut non belligérant, d’une part,  et offrent

d’autre part, la voie la plus pratique pour rejoindre l’Afrique du nord d’où s’organise l’armée qui combat les forces ennemies.

Ils voulaient quitter la France occupée pour rejoindre l’Espagne !

Malgré le contrôle serré des autorités d’occupation, cette zone devient le lieu de transit pour de nombreuses personnes fuyant le régime nazi ou voulant poursuivre le combat au sein de la France Libre du général de Gaulle.

Les Allemands ne sont pas encore en Ariège. Mais, le nouveau pouvoir en place (via la préfecture, la police…) applique son programme (souvent dicté par celui d’Hitler) : répression contre les Juifs, les Communistes…

  • Des évasions souvent risquées

D’anciens militaires (français, belges, anglais…) veulent franchir la frontière des Pyrénées dans le but de rejoindre une ambassade alliée tout en évitant les prisons espagnoles et le refoulement en France. Anglais, Belges, Polonais notamment mettent rapidement en place des réseaux d’évasion en relation avec des (filières) à partir de Foix et à partir de Saint Girons pour que leurs ressortissants soient libres. Rapidement, des passeurs et des candidats à l’évasion sont arrêtés… 
Des réseaux s’organisent mieux, cachettes, guides, circuits, faux papiers, renseignements….c’est le début de la «Résistance souterraine».

Ils diversifient leurs misions : renseignement, passage d’aviateurs, de prisonniers de guerre évadés, Français ralliant la France Libre et réfractaires du service du travail obligatoire, Juifs et autres réprouvés du nazisme. Les passages se multiplient à travers les vallées de l’Ariège.

Les passeurs permettent de franchir les Pyrénées sous la surveillance des Allemands.

Les conditions géographiques et climatiques rendent d’autant plus difficiles et périlleuses les traversées, mais indispensable pour tromper la vigilance des soldats nazis, de la gestapo ou de la milice. Les compétences et le courage des habitants sont mis à contribution.

Ces résistants locaux fournissaient habits, nourriture et cachent en prenant de grands risques pour eux même. Ayant atteint la montagne, les hommes étaient alors regroupés dans un endroit secret et répartis en petits groupes pour affronter l’ascension nocturne finale vers la frontière espagnole.

  • Durcissement de la surveillance des frontières

Le 11 novembre 1942, les troupes allemandes envahissent ce qui était la zone dite libre. Des garnisons s’établissent en Ariège : Foix, Saint-Girons, Pamiers… Les douanes allemandes contrôlent les frontières, s’imposent comme unique force de surveillance de la frontière avec l’Espagne.

On dit que les Allemands ont obtenu un droit de poursuite directe jusqu’à une distance de 10km de la frontière espagnole.

L’Ariège est bel et bien occupée.

La surveillance allemande était en plus composée de troupe de douaniers « La Grenzschutz »et Les « Gebirgsjäger » (l’équivalent de nos chasseurs alpins). Il y a parmi eux beaucoup d’Autrichiens et de Bavarois, tous avec une bonne connaissance de la montagne. Les Allemands obligent les douaniers français à montrer les chemins traversant les Pyrénées.

Les évadés militaires augmentent considérablement suite au débarquement en Afrique nord par les Alliés, les passeurs prennent plus de risques. Ces guides empruntent des chemins de plus en plus escarpés pour se dissimuler. Plusieurs sentiers d’évasion ont été pratiqués en Ariège pour passer les cols frontaliers.

De leur côté, la Milice (corps armé au service du gouvernement de Vichy), les Allemands et les services de police ou de gendarmerie se font de plus en plus agressifs : des arrestations, des déportations, des exécutions ou des incendies…

En février 1943, la région est déclarée zone interdite alors même que les rafles de Juifs augmentent et que l’obligation de partir travailler en Allemagne se fait plus pressante. 

La surveillance Espagnole laisse croire qu’ils perméabilisent leur frontière. Bien sûr il a eu des sympathisants actifs, mais il faut vraiment attendre la garantie de la victoire des Alliés pour que les Espagnols comprennent l’intérêt frontalier avec la France.

Les Passeurs ont joué un vrai rôle dans la résistance française et la continuité des combats avec les alliés.

  •  Conclusion

 
D’après des statistiques officielles,il y eu 33 000 évasions réussies, 
par les français entre 1940 et 1944 sur toute la chaîne pyrénéenne.
 

On estime que plus de 3000 personnes ont transité par l’Ariège pour passer en Espagne ou en Andorre…Parmi cela 782 ont passé les hautes montagnes de l’Ariège. Un maximum sont passée en juin 1943 : 113 évasions réussies proches du chemin de la Liberté.
En tout ce furent plus de 100 passeurs qui furent arrêtés et déportés ou tués sur le champ alors qu’ils essayaient de s’échapper par delà les montagnes.  Environ 450 ariégeois seront déportés (soit un pour 330 habitants, le taux le plus élevé de France). De nos jours, grâce au succès de la réouverture du Chemin de la Liberté, au minimum trois autres chemins de passages oubliés sont en bonne voie d’être réouverts et balisés.

> En lire plus … 

Ils l’ont testé pour vous !

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Mise à jour : O le 16/04/2020